La sédentarité n’est pas bonne, non plus, pour la santé de l’adulte. Notre mode de vie urbain, rapide, commercial et mécanisé nous pousse à la sédentarisation. Notre régime alimentaire trop gras et trop sucré, l’abus de tabac, d’alcool, le manque de sommeil, le stress, la compétition professionnelle et sociale, l’insatisfaction, les frustrations les plus variées sont autant de facteurs qui nous poussent vers l’obésité et l’accident cardio-vasculaires.
La pratique d’un sport, en agissant sur le physique et sur le moral, a une action favorable sur la qualité de vie. Elle peut même contribuer à modifier notre comportement et aider à la diminution ou l’arrêt du tabac, de l’alcool, des somnifères, des tranquillisants ou des excitants.
Les bénéfices qui en découlent sont nombreux. On constate ainsi une nette régulation de la fonction cardiaque et de la fonction respiratoire. La fatigue vient moins rapidement car les muscles plus souvent sollicités et ont une capacité à l’effort plus élevé.
Le temps de récupération est plus rapide et le sommeil, qui est de meilleur qualité, est réparateur.
Les individus moins stressés et moins agressifs, ont des rapports sociaux au travail ou dans la vie quotidienne améliorés et ils peuvent envisager la vie avec beaucoup plus de recul.
La période consacrée au sport devient une période de dépense ou de relaxation et l’on oublie les problèmes qui affectent le moral et entraînent les dépressions et les suicides chez les adultes.
Le rendement intellectuel est optimisé.
La surcharge pondérale ou l’obésité sont dues non seulement à une mauvaise alimentation mais comme pour les enfants à une absence totale d’activité physique. Les personnes qui cherchent à maigrir arrivent à s’infliger des régimes draconiens mais rebutent encore à se bouger. Pourtant pour perdre du poids de manière significative et durable, on ne peut dissocier le régime alimentaire équilibré et le sport.
Il ne faut pas oublier que le comportement de nos enfants est souvent lié au notre et si dans une famille, les adultes ne bougent pas et souffrent de surcharge pondéral, il y a de fortes chances pour que les enfants subissent le même sort.
Les entreprises qui favorisent l’activité de leurs salariés ont vu, d’après certaines études canadiennes et américaines, le taux d’absentéisme diminuer de manière significative et le rendement à l’inverse augmenter.
Quel sport choisir ?
Ici, il n’y a pas de règle. Le choix doit résulter d’une étude attentive de l’activité que l’on veut pratiquer en fonction de son mode de vie, de son degré de motivation, de sa capacité physique et bien évidemment de ses goûts.
La peur de l’effort et la crainte de trop souffrir sont parfois des facteurs de rejet. Pourtant, l’exercice modéré est aussi bon que la culture physique intensive. Une étude faite sur deux groupes d’individus, dont un pratiquant des exercices intensifs réguliers tandis que l’autre s’adonnait à la marche ou à des promenades en bicyclette, a montré la même amélioration de leur santé cardio-pulmonaire et de leur tension artérielle.
Enfin, une autre étude faisait un parallèle entre deux groupes de femmes en cure d’amaigrissement. Le premier groupe pratiquant une activité régulière et intensive, le deuxième se contentant d’exercices modérés. Les femmes du premier ont perdu davantage de poids, cependant on a noté que le taux de cholestérol a baissé de façon identique dans les deux groupes.